‘The Mist and the Maiden’: Chamorro et le sergent Beviraqua retournent inutilement au cinéma
Gutiérrez et Garrido, le nouveau Bevilacqua et Chamorro.
Réalisateur: André M. Koper
distribuer: Verónica Echegui, Quim Gutiérrez, Aura Garrido, Roberto Álamo, Marián Álvarez, Sanny van Heteren, Cristóbal Pinto, Paola Bontempi, Alba Tonini.
De quoi s’agit-il: Une affaire de meurtre n’est pas résolue depuis trois ans. Deux sergents madrilènes ont été envoyés pour mettre de côté une question troublante pour les autorités car elle remettait en question leur capacité à résoudre le problème. Mais quand Chamorro (Ola Garrido) et Bellaqua (Kim Gutierrez) arriveront à La Gomera, les choses ne seront plus pareilles.
Comment ça se passe : Essayer de trouver la responsabilité quand presque tout va mal dans un film est compliqué et inutile. Lorsqu’il n’y a pas de pièce appropriée, il faut supposer qu’il s’agit d’un projet depuis le début qui ne devrait pas voir le jour, il n’a aucune raison d’exister. Contresens, scénarios incompréhensibles, tournages maladroits, scènes ridicules, faux dialogues… et une longue liste d’éléments dissonants font d’un thriller à suspense une comédie involontaire.
Nous parlons de « The Mist and the Maiden », basé sur le roman de Lorenzo Silva, dont le personnage est passé à l’écran dans « The Impatient Alchemist ». Parmi eux se trouvent ceux qui se réunissent à nouveau pour tenter de clarifier le meurtre mystérieux d’un jeune homme à La Gomera il y a trois ans dans ce qui semble être un cas de négligence des autorités locales. Fausses pistes, informateurs secrets, trafic de drogue, mafia, corruption, prostitution… semblent avoir ouvert de nombreuses pistes tout au long de l’enquête. Mais toutes ces intrigues qui auraient gardé l’histoire cohérente ont en fait fonctionné par accumulation, non pas pour développer le récit, mais pour l’obscurcir au point où le public ne ressentait pas la résolution de l’intrigue.
La relation entre les personnages n’est pas bonne non plus. Aucun des acteurs ne semblait croire que les répliques des dialogues étaient réellement languissantes, comme s’il s’agissait de marionnettes sans expressivité ni conviction. Et, pour aggraver les choses, ils n’ont pas réussi à créer des êtres complexes à travers leurs interprétations, pleines de couches et de mystères cachés qu’ils étaient censés être.
Comme pour la plupart des œuvres de Gerardo Herrero, une grande attention est accordée à la mise en scène du paysage (rappelez-vous, par exemple, la plage de la noyade). C’est l’une de ses marques de fabrique, à la recherche d’une fiction noire avec une touche atmosphérique et scénique. Ici aussi, les coups de transition triomphent à nouveau. Avion de brouillard sur mer, montagne, forêt et route. Sad Grace doit être la meilleure de tout le film.
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