retourner
direction: Pedro Almodóvar
distribuer: Penelope Cruz, Carmen Mora, Lola Duñas, Blanca Portillo, Johanna Cobb, Chus Lamprev, Antonio de la Torre, Maria Isabel Diaz, Noyce Sens, Pepa Arniot, Yolanda Ramos, Carlos Blanco, Leandro Rivera
Titre en VO : retourner
Pays de citoyenneté: Espagne an: année 2006 Date de sortie: 17-03-2006 point final: 110 le sexe: la comédie Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Pedro Almodóvar la photographie: Joseph Louis Alcaine la musique: Alberto Iglesias
sommaire: Le fantôme de grand-mère Irene (Carmen Maura) apparaît devant ses filles Raimunda (Penélope Cruz) et Sole (Lola Dueñas), sa petite-fille Paula (Yohana Cobo), la tante de sa fille (Chus Lampreave) et même sa voisine (Blanca Portillo) dans la petite ville de La Mancha où ils vivent. Grand-mère revient pour régler les derniers détails de sa vie. filmer en photosDate de sortie : 17 mars 2006
la revue
Qu’est-ce qu’un fantôme ? demanda Stéphane.Un homme qui a disparu sans laisser de trace par la mort, par l’absence, par un changement de mœurs, James Joyce a écrit dans son livre Ulysses, pour Jorge Luis Borges, Adolfo Bioy Casares et Silvina O. Les fantômes que Campo inclut dans son Anthologie de la littérature fantastique fournissent une définition claire. Dans Volver, un fantôme est autre chose : une femme qui se manifeste et devient apparente, manifestée… par un changement forcé de convention. Dans les ellipses qui apparaissent dans la définition des fantômes d’Almodóvar, tout ce qui ne pouvait pas (et ne devait pas) être raconté est crypté, et je ne sais pas quel ton (appelez ça génie, contrôlez certainement), conquérir un territoire unique ou ce qu’ils veulent), ce qui en fait une nouvelle confirmation, après lui avoir parlé, mauvaise éducation et une bonne partie de l’histoire de ma mère, les producteurs de films ont créé à partir d’une région stratosphérique qui n’est que dans les limites de ce les Anglo-Saxons appellent de vrais originaux. Le mélodrame est de la science-fiction émotionnelle : un jeu d’hypothèses extrêmes sur l’endroit où le cœur peut aller. C’est ainsi que comprennent des cinéastes comme Douglas Sirk, Mikio Naruse ou maintenant Almodóvar, ils n’ont jamais besoin d’imiter Sirk pour nous comprendre. Ses films se déroulent dans un royaume (de l’âme) qui, à première vue, nous semble étranger : une planète très sombre peuplée de créatures lumineuses dont le dysfonctionnement apparent ne nous empêche pas d’obtenir de plus en plus leur approbation en de nombreux endroits. Le personnage d’Almodovar vit des formes extrêmes de nos passions et de nos sentiments, mais dans les propositions (de plus en plus) agressives du cinéaste, la vérité finit par gagner le pouls de l’imposteur. The Return n’est pas exactement un mélodrame. A première vue, ça veut être une comédie, mais ce n’est plus une comédie (ou une comédie orthodoxe) car le film d’Almodóvar abandonne Lumière : une comédie avec des fantômes tout en étant aussi un mélodrame et Redemption, s’assume aussi, revient dans le monde des femmes après deux chefs-d’œuvre bruts dessinés aux hommes. Peut-être que le plus troublant est de passer par ces tons comiques qui rappellent les Almodóvars précédents, allant de pair avec des personnages féminins tout aussi familiers tout en réalisant progressivement que Wolff est autre chose : peut-être pas son L’œuvre aime l’humour, car l’expérience l’a amené à accepter le la sobriété d’un homme qui sait que la mélancolie et la poésie des perdus (ou à perdre) sont les seuls mots possibles. Almodovar n’a jamais été aussi libre. Il n’a plus besoin de prouver quoi que ce soit, ses films deviennent plus audacieux, plus aventureux et meilleurs : il n’y a plus de place pour les plaisanteries soulignées, plus de détours dans le roman que ceux qui sont absolument nécessaires. Cela donne l’impression que c’est un film sans prise de tête : le cinéaste trompe le public pour qu’il le déplace à sa guise, mais ne soulève jamais sa chemise (et il ne vole pas son portefeuille). Payer le même effort (évident) que nous mettons dans la respiration. Mettant en scène la brutalité, mettant en vedette des survivants nés hantés par des fantômes apparents et insaisissables, le film est émouvant, drôle, profondément triste, et se termine par une grande phrase finale, que l’on pense être Almodovar Une petite entrée dans le corpus. Peu importe car il sera reconnu comme un classique dans le monde jusqu’à un certain jour. Pour Almodovar passé et présent.le meilleur: Toute la distribution féminine, en particulier Carmen Mora. le pire: Son jeu subtil a été ignoré.
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