pour tous les goûts
direction: Agnès Jarvey
distribuer: Agnès Jaoui, Alain Chabat, Anne Alvaro, Brigitte Catillon, Jean-Pierre Bacri
Titre en VO : Le goût des autres
Pays de citoyenneté: France an: 1999 période: 112 le sexe: comédie Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Jean-Pierre Barclay, Agnès Jarvey la photographie: Laurent Durand
résumé: Castella (Jean-Pierre Barclay) est un homme d’affaires de province – un riche nouveau riche – qui semble n’avoir de temps que pour le travail et l’argent. Lorsqu’ils lui proposent un contrat lucratif, le seul problème est que la présence d’un chauffeur (Alain Chabat) et d’un garde du corps (Gérard Lanvin) lui est imposée avant que l’affaire ne soit réglée. Ennemis au début, les trois finissent par apprendre à se connaître.
critiquer
Le critique américain Manny Farber, qui s’est fait remarquer par son agressivité conceptuelle excentrique, a déclaré que les acteurs d’aujourd’hui – aujourd’hui changés en 1963 – sont des silhouettes aliénées faisant des gestes dans des personnages. Il a également déclaré qu’ils étaient les seuls éléments réels identifiables du film. En regardant « Pour tous les goûts » de l’actrice et scénariste Agnès Jaoui, l’aliénation dont parle Farber disparaît : la réalité de l’acteur – ses gestes, sa voix Le ton et le timbre du film – infectés par l’artifice de la réalité supposée du film , et à la fin, le transformer en notre réalité ; une réalité naturelle, reconnaissable et émouvante. Ce n’est pas un hasard si la polyphonie de ce film français exemplaire est prise en sandwich entre deux représentations théâtrales (Bérénice et Hedda Gabler) mettant en scène la même actrice : En route, Jaoui obtient le soutien de Jean-Pierre Barque Conspirateur de Jean-Pierre Bacri. La caméra – nous montre la nécessité de briser le quatrième mur entre des personnes de classes, de générations, d’émotions différentes ; cela sépare finalement le public de la scène de la représentation. L’histoire de l’abattage du quatrième mur est celle d’une poignée de personnages qui se rencontrent et s’opposent, mettant à l’épreuve leurs préjugés, leurs goûts et leurs dégoûts, et surtout leur capacité à aimer. Loin de la mécanique complexe de la structure narrative de Short Cuts. Cross-life ou pulp fiction, Jaoui et Bacri écrivent un scénario qui relie les gens et les mots à la fluidité aléatoire – et à la difficulté d’y parvenir – et à la nature impitoyable des rivières qui finissent par se jeter dans la mer. The Sea of People est ici un univers beaucoup plus large et plus ambitieux que Le meilleur des foyers de Cédric Klapisch, et On Connaît la chanson d’Alain Resnais chante beaucoup moins d’un refrain extraordinaire déchirant, le scénario brillant de Jaoui et Bacri (c’est leur chef-d’œuvre, le homme d’affaires qui peut apprendre l’anglais pour séduire maladroitement l’actrice-professeur dont il tombe amoureux) anticipe la comédie Une combinaison fascinante d’acidité et d’acidité pour tous les goûts. Tous les personnages de ce film, aussi désagréables, faibles ou mystérieux qu’ils soient, finissent par se déshabiller de manière subtile et subtile. Comme les films de Renoir, chacun a ses raisons, et la grandeur de Jaoui est que le public les comprend et les partage avec un sourire ironique sur le visage. Pour l’amateur de comédie avisé. Le meilleur : Le casting. Pire encore : personne en Espagne ne pourrait faire un film comme celui-ci. Pourquoi?
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