pianiste
direction: Michel Hanke
distribuer: Isabelle Huppert, Benoît Maguimel, Anne Girardeau, Suzanne Lothar, Udo Samer
Titre en VO : pianiste
Pays de citoyenneté: Autriche, France an: 2001 Date de sortie: 11 novembre 2000 point final: 130 le sexe: drame Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Michel Hanke la photographie: Christian Berger
sommaire: Erika Kohut (Isabelle Huppert), une femme d’une quarantaine d’années, est professeur de piano à l’Académie de musique de Vienne. Pour échapper à l’influence de sa mère, elle vivait avec elle dans une atmosphère morbide, et elle fréquentait secrètement les cinémas érotiques et les spectacles de voyeurs. Sa sexualité se résumait à un voyeurisme morbide et à la mutilation masochiste qu’elle s’infligeait, jusqu’au jour où une de ses étudiantes lui proposa de la séduire.
la revue
Quiconque a survécu à « Fun Game » ou « Unknown Code » avec plus ou moins d’impunité connaît déjà les restrictions que Michael Haneke a imposées à sa gestion cinématographique idiosyncrasique de la violence. Le pianiste, une adaptation du roman d’Elfriede Jelinek, touche un territoire tout aussi vitreux, cette fois par un professeur de piano qui utilise son unique La sensibilité artistique compense la profonde frustration émotionnelle. Les disputes entre les deux pôles sont intellectuellement excitantes, émotionnellement intenses, et donc particulièrement douloureuses. Le dernier film du cinéaste autrichien sort des sentiers battus pour explorer un abîme où le quotidien devient grotesque et où tout gouffre d’espoir est immédiatement éclipsé par des paradoxes inquiétants qui échappent à la raison. Cependant, il est trop facile de voir un film comme Le Pianiste sous un angle fou. Derrière les masques de personnages qui acceptent, assument ou encouragent leur autodestruction à la manière de Schumann ou de Mozart, se dessinent des visages d’hommes tourmentés comme ceux dépeints par Bacon ou Munch. Le jury du dernier Festival de Cannes a préféré décerner la Palme d’Or à « La Chambre du fils », une autre atteinte aux sentiments des personnages les plus intimes, mais la double récompense (en plus du Grand Prix du Jury) pour l’interprétation du personnage principal de « Le Pianiste » souligné L’intensité de ce film serait inimaginable sans Benoît Magimel, Annie Girardot, et surtout Isabelle Huppert. L’actrice française évite toute description artistique, trouvant un équilibre troublant entre la passion et l’austérité, le glamour et le dégoût, la sensibilité et la vulgarité. >> Pour les téléspectateurs prêts à aller en enfer. >> Meilleur : Isabelle Huppert, incommensurable. >> Le pire : Doublage français par des comédiens autrichiens.
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