Moulin Rouge
direction: Buzz Luhrmann
distribuer: Nicole Kidman, Susan Lynch, John Leguizamo, Jim Broadbent, Ewan McGregor, Kylie Minogue, David Wenham
Titre en VO : Moulin Rouge
Pays de citoyenneté: Australie, Amérique an: 2001 date de sortie: 11 novembre 2000 période: 110 le sexe: musique Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Craig Pierce, Buzz Luhrmann la photographie: Donald McAlpine musique: Craig Amstrong
résumé: Paris, 1899. Le quartier de Montmartre est un foyer de boho, d’esprit et de décadence. L’écrivain romantique et peintre excentrique Toulouse-Lautrec (John Leguizamo) s’y est installé, voisin du jeune Christian (Ewan McGregor), avec qui il collaborera à un nouveau roman pour le célèbre drame Moulin Rouge.
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L’art moderne ne peut pas être original. Mais surtout, la possibilité de combiner à l’infini les formes existantes pour l’assemblage dans le nouveau modèle. Répondant aux prédictions d’Oscar Wilde, Baz Luhrmann est l’artiste du 21e siècle. Un excellent disc-jockey dans l’industrie cinématographique d’aujourd’hui. Un maître du mélange, de la fusion et de la confusion du temps et de l’espace, du chant et de la vision, rapprochant les grandes traditions de la fin du siècle de nos traditions de la fin du siècle et du millénaire (comme l’a fait Todd Haynes avec la grande « Velvet Gold Mine » qui ), nous montrant que l’art ne peut être vrai que d’autant plus qu’il est faux et artificiel. Esthéticienne talentueuse et hystérique. Moderne, décalé, triste. Les films de Luhrmann sont une collection d’énigmes, de collages, d’influences et de références. Il nous emmène de Toulouse-Lautrec et Mucha à Pierre et Jill et La Chapelle, de Concan au Rock and Roll, de Sarah Bernhardt à Madonna, en passant par Busby Berkeley. Il nous entraîne dans une intrigue sentimentale et vile qui renvoie aux mélodrames et feuilletons muets… mais il cache, son déguisement hétérosexuel qui en fera un succès public (comme son brutal « Roméo » + Juliette »), génial c’est vrai, le les meilleures traditions culturelles gaies et flamboyantes (très ennuyeuses pour certains secteurs gais) servent toujours le sexe hétérosexuel ennuyeux, diaboliquement normalisé : la vie tue, le fantasme est nécessaire… mais dangereux. Vous devez rire autant que vous le pouvez, l’amour sait que l’amour est de courte durée. Seul l’art peut guérir, pas tout. Le mélodrame se termine, comme « Rocky Horror », comme « Velvet Goldmine », non pas avec un triomphe de méchants trash, mais avec un triomphe de la maladie et de la mort. Ces grandes putes à qui la nature nous a préparé le chemin. Pour survivre, Luhrmann a trouvé la seule possibilité : se maquiller, s’aveugler avec du mascara et de l’absinthe et chanter. Du pain, du cirque et des « films boogie »… mais beaucoup de strass. Vivez l’art. Car seuls les artifices, les tromperies, les mensonges peuvent cacher la vérité absolue. Ce n’est que de la plus sale des ruses que surgissent les émotions les plus pures et les plus propres.
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