lundi au soleil
direction: Fernando Léon de Aranoa
distribuer: Nieve de Medina, Aida Folch, Laura Domínguez, Javier Bardem, Luis Tosar, José Ángel Egido, Celso Bugallo, Joaquín Climent, Enrique Villén, Serge Riaboukine
Titre en VO : lundi au soleil
Pays de citoyenneté: Espagne an: année 2002 Date de sortie: 27-09-2002 point final: 113 le sexe: drame Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Fernando Léon de Aranoa, Ignacio del Moral la photographie: Alfredo F.Mayo la musique: Lucio Godoy
sommaire: Chaque jour, des dizaines d’hommes des villes du Nord arpentent les rues, de place en place, de bar en bar, à la recherche d’opportunités manquées. Ce sont d’anciens employés de chantiers navals au chômage qui se sentent maintenant inutiles et misérables. Dans son troisième film, Fernando León s’intéresse à nouveau aux problèmes les plus pressants de la société. Javier Bardem (gros pour l’occasion) est le protagoniste chic.
la revue
Nos ancêtres ont construit de grands navires pour traverser la mer, et ils en étaient fiers. Aujourd’hui, ils ont peur, raconte Clem, personnage du merveilleux film de Robert Guédiguian « De tout mon coeur », rappelant en une phrase une certaine déchéance morale, un travail bien fait, le seul vrai patrimoine industriel du prolétariat. Le dernier film de Fernando León de Aranoa parle aussi de personnages comme les parents de Clim, parle d’anciens ouvriers des chantiers navals, sans doute un clin d’œil à ce phénomène non cinématographique. La meilleure immersion, en général, c’est comme une grève ouvrière. Film. De plus, l’éthique de travail détruite par les tactiques commerciales est forcée de prendre fin, mais pas seulement : le lent passage du temps sans carrière, et l’érosion incessante de l’amour même le plus tenace (merveilleux, scène entre Tosal et de Medina, merveilleux Apocalypse), la stratégie pathétique que les plus de 40 ans doivent construire pour essayer de ne pas devenir incontrôlable… Léon est pris dans la vie d’un groupe de chômeurs dont le passé est marqué par le film d’ouverture, mais les conséquences de ses actions s’éternisent jusqu’à maintenant. Sans aucun doute, ils étaient ensemble sur les barricades, mais le destin les a poussés sur des chemins différents : rester immobiles, acheter un bar, remplir leurs devoirs jurés… ou n’avoir rien, aucune notion du temps de l’usine. Il a utilisé les mêmes outils qu’il a utilisés dans son Barrio canonique : une structure de chœur qui, en réalité, oscille autour d’un personnage/axe, Santa, la voix de l’auteur dans la fiction (Baden, Sublime) ; un chœur comme Rai Un homme comme de Barrio qui est prêt à défier le monde, même quand tout est contre lui ; les dialogues sont pleins d’intention, mais aussi humoristiques, ironiques, et ils donnent souffle et vie à une expérience horrible qui frôle parfois la pure tragédie. Une foule d’autres personnages se déplacent autour du Père Noël, tous triés sur le volet dans l’un des castings les plus surprenants et les plus cohérents du cinéma espagnol récent. Le résultat est un film construit sur modèle qui, sans hésitation, crescendos avec un rythme imparable, exposant les entrailles sinistres d’un monde du travail de plus en plus humain, sinistre et insupportable. >> Pour tout citoyen sensé. Le meilleur : le casting, tout le monde ; mais les trucs de Baden sont tout simplement fantastiques. Le pire : rien.
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