King Kong
direction: Pierre Jackson
distribuer: Naomi Watts, Adrien Brody, Jack Black, Jamie Bell, Andy Serkis, Colin Hanks, Jean-François Bergeron, Ernest Vin Parker
Titre en VO : King Kong
Pays de citoyenneté: Nouvelle-Zélande, États-Unis an: 2005 Date de sortie: 16 décembre 2005 point final: 180 le sexe: aventure Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Fran Walsh, Peter Jackson, Philippa Burns la photographie: André Laney la musique: James Newton Howard
sommaire: En tant qu’acteur, Andalo (Naomi Watts) rejoint le réalisateur Caldenham (Jack Black) et le dramaturge Jack Driscoll (Adrien Brody) sur un bateau en quête de succès, le navire les emmène sur la mystérieuse Skull Island, où ils tourneront un film. Là, une tribu a kidnappé Ann et l’a sacrifiée à un gorille hyperbolique. Après avoir libéré la fille et capturé le primate, Denham tombe amoureux d’Ann, l’emmenant à New York pour lui montrer la « huitième merveille du monde ». Mais le grand singe s’enfuira, à la recherche de sa bien-aimée… Stockage de photostous les rôlesDate de sortie : 14 décembre 2005
la revue
On pourrait considérer Psycho (1998) de Gus Van Sant comme une expérience de métalinguistique de premier ordre, mais ce critique, peut-être myope, ne peut s’empêcher d’y voir une banalité. On s’attendrait à ce que Psycho de Gus Van Sant soit inclus dans une œuvre précédente dont la destination naturelle n’était pas les cinémas multiplexes, mais les galeries d’art et autres lieux d’exposition : 24 Hour Psycho de Douglas Gordon, une installation animée par un écran vidéo Cela montre que le classique d’Alfred Hitchcock a ralenti jusqu’à deux images par seconde, donc ça a duré une journée entière de plus. La stratégie vise à révéler l’inconscient du film, laissant place et durée à quelques éléments fugaces qu’Hitchcock lui-même n’a pas placés dans le plan. Le discours de Gordon était lié au cinéaste expérimental Joseph Cornell, qui en 1936 avait condensé le film « East Borneo » de George Melford cinq ans plus tôt en un joyau fantastique de 19 minutes intitulé « Ross ». Hobart, un poème d’amour dédié à son actrice androgyne. Un exercice conçu pour libérer des images narratives de la prison. On dit que Peter Jackson a voulu faire sa première version de King Kong pendant ses années d’études, tout droit sortie de touches d’amateur, la skyline de New York dessinée sur un bout de papier et un carton Empire State. Peut-être que ce travail inachevé a failli inspirer l’esprit de Joseph Cornell. Lorsque le cinéaste néo-zélandais est enfin en mesure de s’attaquer à sa majesté King Kong, le résultat final se situe de façon troublante à mi-chemin entre Psycho de Gus Van Sant et 24 Hours of Psycho de Douglas Gordon : Bref, son produit de prestige et sa poésie subjective en plusieurs salles. Dans ce King Kong, les deux films coexistent et ne semblent pas forcément s’entendre : ce serait un énorme succès au box-office et un titre de référence dans l’histoire du fantastique, mais le large pouvoir hypnotique de ses meilleurs moments semble l’appeler dans l’emplacement des galeries d’art sans payer les frais du marché. On a l’impression que Jackson préfère donner au King Kong (1971) d’Iván Zulueta un frère géant (une miniature expérimentale dans l’ombre de Cornell), mais il n’a d’autre choix que d’être le King Kong de Peter Jackson, ses avantages et ses inconvénients. Bien que ses forces l’emportent sur ses faiblesses au point de les rendre (presque) hors de propos. Jackson voulait nous parler de King Kong (ou du moins le pensait-il) dans un look surréaliste, et il est donc allé de l’avant et a fait en sorte que ces personnages, dans l’original, n’aillent pas au-delà de l’archétype. La première heure et dix plans sont ce que le manuel de scénarisation appelle une leçon pratique sur le développement du personnage. En cours de route, des idées intéressantes sont soulignées : a) liées à Heart of Darkness ; b) l’expression aborigène de Skull Island, avec une efficacité d’interférence élevée. Mais quand Kong arrive, Jackson révèle enfin le film qu’il veut vraiment faire : un poème d’amour subjectif (et asexué), donnant au gorille qui a empoisonné ses rêves d’enfant la clé d’un tour de montagnes russes téméraire. Certains critiques parleront du jeu de looks entre la Belle et la Bête (je ne peux pas oublier deux moments gênants de la relation), mais le thème de « King Kong » en est un autre : conquérir le subconscient d’un garçon étrange. La Nouvelle-Zélande est un animal fascinant de l’imagination.Pour les amateurs de poésie excessive.le meilleur: Sa frénésie visuelle.le pire: Naomi Watts concombre devant Kong.
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