Karasimone, lauréat de l’Ours d’or de Berlin 2022, critique « Alcalás »
Avalon
direction: Carla-Simon distribuer: Jordi Pujol Dolcet, Anna Otting, Xenia Roset, Albert Bosch titre original: Alcalás nation: Espagne Italie an: 2022 Date de sortie: 28-04-2022 le sexe: drame scénario: Karasimone et Anau Villaro la photographie: Daniela Kargas sommaire: Après quatre-vingts ans d’exploitation de la même terre, la famille Sole s’est réunie pour la récolte finale.
Idéal pour : la transparence de la caméra, l’équilibre de la perspective narrative et la collaboration avec des acteurs non professionnels.
Le pire : imaginez à quoi cela ressemblerait si quelqu’un le pliait.
Pour André Bazin, le film tente de remplacer le monde par sa doublure. Ce remplaçant ne suppose pas, dans son réalisme tant admiré, l’imitation de ce que nous voyons, car la caméra est toujours capable de voir ce que l’œil humain ne peut pas percevoir, et a le potentiel d’atteindre une certaine essence de la vie, une sorte d’épiphanie comme un moment sacré d’éruption. Dans le grandiose « Alcalás », Karasimone communique avec les présupposés de Bazinha, emmenant de nombreux cinéastes néoréalistes – et leurs héritiers magnanimes – d’Elman dans « L’arbre aux sabots » No Olmi à Alice Rohrwacher dans « Land of Wonders » – la quête pour la transformation d’image en image : la vérité, à cette époque où le temps et l’espace changent constamment, qui fait appel au collectif sans perdre de vue son fil personnel.
« Alcarràs » peut être lu sous plusieurs angles : comme une défense de l’identité commerciale, dans laquelle les agriculteurs traditionnels s’identifient à la terre et à ses fruits ; comme un portrait organique et vivant d’évasion du manichéisme, dépeignant une crise familiale causée par des dilemmes moraux ; comme une réponse au progrès Une réflexion sur l’effacement des traces de l’histoire, bref, sur une vie qui bat et respire sur les visages d’acteurs non professionnels qui apparaissent dans un documentaire sur leur avenir incertain l’été. Simon a considérablement élargi le champ de bataille du mémorable « Estiu 1993 ». Malgré la simplicité trompeuse de l’histoire, l’ensemble Alcalás nécessite une parfaite maîtrise de l’écriture (avec Arnau Vilaró), des caméras et du montage pour que chaque personnage ait son propre regard et sa propre voix, sans hiérarchie. Mais arrangé avec une clarté éclatante. Car, en plus de toute la douleur que peut entraîner la perte d’un terrain parce que le propriétaire veut y installer des panneaux solaires, il y a la joie du travail communautaire, des réunions de famille autour d’escargots rôtis et des jeux d’enfants. Voisins du verger. Comme le dit Renoir, chacun a ses raisons, et Simon ajoute qu’à chaque épisode, il y a différentes émotions que ce film généreux partage avec son public sans rien demander en retour.
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