Kamtchatka
direction: Marcelo Pineiro
distribuer: Ricardo Darling, Cecilia Rose, Hector Altrio, Thomas Fonzi, Fernanda Mistral, Leticia Bredis
Titre en VO : Kamtchatka
Pays de citoyenneté: Argentine, Espagne an: année 2002 Date de sortie: 29 novembre 2002 point final: 105 le sexe: drame Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Marcelo Pineiro, Marcelo Figueres la photographie: Alfredo F.Mayo la musique: Bingen Mendisabal
sommaire: Buenos Aires, automne 1976. Harry (Matias del Pozzo) sent quelque chose d’étrange derrière le fait que sa mère (Cecilia Rose) l’a soudainement retiré de l’école. Son père (Ricardo Darling) ne lui a pas non plus dit pourquoi ils avaient emménagé dans une nouvelle maison sans ses affaires. Le monde de son enfance n’était rien. Juste son jeune frère (Milton de la Canal) et beaucoup de temps libre…
la revue
La normalisation de la démocratie a amené le cinéma argentin, de l’histoire officielle déjà lointaine, en passant par le Mur du silence ou la Nuit des crayons, à l’horrible « Garage Olimpo », pour n’en citer que quelques-uns, un appel urgent à restaurer les sinistres souvenirs des années du gouvernement militaire. Malgré son nom exotique, « Kamtchatka » ne concerne pas la Russie ou l’Arctique, mais le même sujet : qu’arrive-t-il à une famille lorsque l’armée les encercle et que leurs amis, collègues et parents commencent à être capturés ? Du point de vue des deux enfants, surtout de l’aîné (Matías del Pozo, une grande découverte), il ne s’agit pas seulement d’une découverte narratologique, mais surtout morale (ce seront eux qui devront rester Family Memories : A Repository of Important Lessons Their Father Left to They), le film montre qui, à proprement parler, n’est pas à l’abri de quelques concessions simples à la commercialisation (ces plans au bord de la rivière, famille avec grands-parents, écoute de la chanson de Sinatra, fixement les étoiles !), les la misère des quatre personnes prises au piège d’un confinement progressif, l’absence d’exutoire, la fin tragique intuitive… le scénario joue habilement avec un rythme inquiétant. L’attention ne diminue jamais, la capacité à façonner les personnages aide, même sans relâche, pousse à s’identifier à leurs malheurs. Au final, le résultat est un film familial bizarre, une histoire personnelle où s’imprègne insidieusement la grande histoire tragique d’un peuple malheureux… >> Pour les amateurs d’histoire (et de conte). Le meilleur de tous : un énorme travail pour les enfants. Le pire : le ton larmoyant de certaines scènes.
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