infidélité
direction: Adrien Lane
distribuer: Richard Gere, Diane Lane, Olivier Martinez, Margaret Collin, Zeliko Ivanek, Chad Lowe
Titre en VO : infidélité
Pays de citoyenneté: utiliser an: année 2002 Date de sortie: 14/06/2002 point final: 124 le sexe: film d’horreur Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Alvin Sargent, William Breuers Jr. la photographie: peterbitchiu la musique: Jan AP Kazmarek
sommaire: Edward (Richard Gere) est un homme heureux. Marié à Connie (Diane Lane), le couple a de l’argent, un statut, des enfants, une maison et un chien. Mais un jour, Connie a accidentellement croisé un étranger et cette routine enviable a été brisée. Il s’agit de Paul (Olivier Martinez), un jeune français, collectionneur de livres très séduisant, qui séduit cette femme. Eh bien, les deux ont commencé une relation adultère qui ne s’est pas bien terminée.
la revue
L’adultère et l’amour interdit sont l’un des thèmes typiques des romans français du XIXe siècle et, en ce sens, Adrienne Lane est sans doute la dernière grande romancière de la tradition Flaubert. Une véritable francisation, qui s’est traduite dans le langage du cinéma et de notre temps, détruit le conflit bourgeois de Madame Bovary et de ses contemporains, par le tragique entre leurs rêves romanesques et la réalité tragique bourgeoise, parfois engloutie par des contrastes grotesques. Après tout, Infidélité est la version Chabrol d’un film français. 9 semaines 1/2, le soft-core pervers du Dernier Tango à Paris (préférez celui-ci) ; sa Lolita, d’après le roman francisé de Nabokov (par l’éditeur porno Maurice Girodias publié à Paris) ; et Fatal Attraction, une inversion gothique d’une héroïne gauloise des années 1960. Lane ne peut certes pas non plus échapper à son puritanisme anglo-saxon, mais c’est à cause de cette tension entre érotisme sensuel et esthétique et moralisme méthodique qu’elle possède un charisme particulier. , proche de la perfection dans son drame (qui révèle aussi les détails fascinants du micro, que j’affectionne de plus en plus), atteignant des moments de sublime et subtile pénétration psychologique et esthétique. Infiel a une blague autoréférentielle. Apparemment l’inversion de Fatal Attraction, il se déroule à nouveau à Soho, New York, et est considéré comme un monde fantastique de désirs sauvages et interdits. L’appartement du bohème Olivier Martinez, objet de désir romantique traditionnel, est entaché de l’esthétique publicitaire chère au réalisateur, tandis que le fou Glenn Close s’accroupit dans le même appartement ; ce New York venteux, déjà un enfer postmoderne à la Dante dans Jacob’s Ladder, demeure un écrin gothique digne des sœurs Brontë et de leur friche désertique. Plus français que jamais, cependant, Lane est retenu et même sobre, maîtrisant parfaitement la mécanique du mélodrame, à la fois portrait austère et sensible du triangle classique et satire sans humour des maux tragiques de la bourgeoisie, consumée par sa vie vide et manque d’émotion. Un monde apparemment homogène cache une mer de désirs refoulés, de crime et de tromperie qui se cachent. Lyne est généreuse avec son personnage et son public ici. Bien qu’il incarne une fois de plus le collant puritain fou de sexe, rongé par la culpabilité, il nous livre une fin sobre et ouverte, et un personnage aussi bien ficelé qu’humain et crédible (excellent par Gere et Diane Lane) pour qu’il est impossible de ne pas sympathiser avec eux. Un panorama si simple qu’il cache à peine (s’il a l’intention de cacher) son béton artificiel et soigneusement travaillé. Comme chez Flaubert, chez Lane c’est la forme, la gestalt, qui évoque nos émotions les plus profondes, confirmant que le metteur en scène est le créateur absolu de son univers. Bref, en tant que réalisateur au sens strict. >> Pour les amateurs de mélodrame intelligent. Le plus : son naturalisme stylisé et factice. Scénario du pire : une sorte de prévisibilité inévitable.
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