garde partagée
Doctorat
direction: Xavier Legrand
distribuer: Leia Drucker, Dennis Menochet, Thomas Gioria, Mathilde Oneff, Coralie Russier
Titre en VO : Jusqu’à la garde
an: 2017 Date de sortie: 20/04/2018 point final: 90 le sexe: drame Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Xavier Legrand
sommaire: Miriam et Antoine Besson ont divorcé, et bien que Miriam souhaitait la garde de leur fils Julien, un juge a accordé au couple la garde conjointe. Julen se retrouve dans un conflit croissant entre ses parents qui le pousse au bord du gouffre.
la revue
Le meilleur : décors de fête, chorégraphies à suspense.
Le pire de tout : le physique du protagoniste peut être évident.
En 2013, Xavier Legrand est nominé aux Oscars pour un court métrage intitulé « Avant que de tout perdre », qui cherchait à capter l’angoisse d’une femme qui décide de quitter son mari après avoir été abusée. Maintenant, dans « Shared Custody », il récupère le même personnage (et le même casting) pour prouver que le cauchemar ne fait que commencer. Au début, il semblait que l’histoire serait confinée aux confins des portraits sociaux les plus traditionnels. Tout est plus éloigné de la réalité car le réalisateur est chargé de briser les attentes de l’histoire à chaque instant. a) Oui, Ce qui ressemble à un film judiciaire sur le processus de divorce, à travers des situations et des gestes générateurs de tension et d’inconfort, se glisse dans un territoire de plus en plus sombre.
Xavier Legrand sait manier les éléments à portée de main, plongeant le spectateur dans l’histoire de manière quasi immersive. On se sent étouffé et terrifié, la violence est sur le point d’éclater… tous ces sentiments sont obtenus en plaçant la caméra au niveau des yeux des personnages. Dans un silence complet, sans un mot, l’expression du garçon Julien exprime tout : la colère, l’impuissance et surtout la peur.
Le réalisateur est clair que la violence sexiste ne peut être racontée autrement qu’une histoire d’horreur. Pour cette raison, la scène finale est insérée directement dans Nightmare Land. Mais c’était un vrai cauchemar. Il y a un ogre, mais ce n’est pas une histoire. Peut-être que la chose la plus compliquée dans des histoires aussi délicates est de ne pas se laisser entraîner dans la manipulation et la démagogie. Grâce à la délicatesse et à la précision dont il fait preuve derrière la caméra, Legrand parvient à échapper à toute tentation manichéenne.
Et, surtout, remerciez-le pour son respect pour l’histoire et les personnages. Chaque plan peut avoir juste la bonne quantité de réponse du public, mais le réalisateur le fait si naturellement et honnêtement que le film finit par vous entraîner vers le bas et vous piéger dans toute sa douleur et sa complexité horrible.
Ce contenu est créé et maintenu par des tiers et importé dans cette page pour aider les utilisateurs à fournir leurs adresses e-mail.Vous pouvez trouver plus d’informations à ce sujet et sur du contenu similaire sur piano.io