femme animale
direction: Victor Gaviria
distribuer: Natalia Polo, Tito Alexander Gomez, Jesus Vasquez
Titre en VO : femme animale
Pays de citoyenneté: Colombie an: 2016 Date de sortie: 16/06/2017 point final: 120 le sexe: drame Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Étienne Boussack la photographie: Rodrigo Larinde
sommaire: Amparo est une jeune fille qui s’est échappée du couvent dans lequel elle vit pour rejoindre une communauté marginalisée à Medellin, où vit sa sœur. Son cousin Liberdo, surnommé El Animal, l’a forcée à l’épouser après l’avoir kidnappée. Amparo est tombée enceinte et a donné naissance à une fille. Ce fait, combiné à la découverte d’une autre femme retenue captive par Libardo, l’aidera à surmonter ses peurs et à se débarrasser de son agresseur.
la revue
Le meilleur: Représentations d’un environnement sordide et d’acteurs naturels.
Le pire : c’est trop répétitif et trop explicite.
À travers ses films, le Colombien Víctor Gaviria offre une perspective personnelle sur la société de son pays, plongeant dans ses royaumes les plus sombres, donnant la priorité à sa souffrance et dépeignant ceux qui affluent vers des créatures sans défense. Ce sont des expériences inconfortables pour le spectateur, car son style naturaliste nous plonge complètement dans la pègre violente, dans un environnement dégénéré où le pire de l’homme est exposé, révélant sa décadence morale.
Son film le plus célèbre, The Rose Seller (1998), nous présente le parcours de vie d’une fille plongée dans le monde de la drogue, sans abri et luttant pour survivre dans la pauvreté absolue.
Aujourd’hui, elle est de retour avec « La mujer del animal », un autre conte social à l’ambiance suffocante qui cherche à dénoncer la maltraitance des femmes à travers un cas précis de violence domestique qui a eu lieu dans les années 60. Le réalisateur réfléchit sur l’impuissance d’une femme face au pouvoir irrationnel d’un homme qui tente de passer outre sa volonté et de la dominer à volonté par des passages à tabac systématiques et autres atrocités qui ne valent pas la peine d’être racontées.
Comme une chronique sociale, c’est impeccableGaviria est une excellente portraitiste environnementale et sait tirer le meilleur parti des recoins les plus sales, y compris les corps humains et les métaphores. En tant qu’histoire sur la peur, c’est certainement effrayant. La question est de savoir jusqu’où les cordes du spectateur peuvent être tendues et soumises à deux heures de torture et d’actes odieux sans être complètement détruites. En ce sens, Victor Gaviria n’est pas un modeste cinéaste. Il aime stresser et accumuler des données douloureuses sans fin. Quoi qu’il en soit, « Women with Animals » finit par offrir des réflexions intéressantes sur la façon dont la société elle-même produit des monstres, et préfère détourner le regard plutôt que d’accepter leur présence.
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