Été 1993
direction: Carla-Simon
distribuer: Bruna Cousy, Leia Artigas, Paula Robles, David Vidagger
Titre en VO : Été 1993
Pays de citoyenneté: Espagne an: 2017 date de sortie: 30-06-2017 période: 94 le sexe: drame Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Carla-Simon la photographie: Raja Santiago musique: Ernest Pipo
résumé: À seulement 6 ans, Frida a vécu la mort de sa mère du sida et son adoption par une nouvelle famille d’oncles et de cousins. Le premier été qu’il devra passer avec eux sera émouvant, parfois contradictoire et inoubliable.
critiquer
Le plus : sa sincérité désarmante et son casting.
Dans le pire des cas : confondre avec le typique « emmener les enfants au cinéma ».
Quand Anna Torrent a vu Frankenstein (James Whale, 1931) pour la première fois dans The Spirit of the Beehive (Victor Ellis, 1973), ses yeux étaient L’œil humain du monde, ou quelque chose d’équivalent, comprend l’existence de la mort parce que ce qui est projeté sur le l’écran a la même réalité que ce qui est vécu hors écran. Ce qui a poussé Victor Ellis à choisir le torrent, c’est qu’elle ne savait pas que le monstre était un personnage fictif avant le tournage, car elle ne pouvait pas faire la différence entre la fiction et la réalité.
Il n’est pas surprenant que les yeux d’Ana soient maintenant réincarnés dans les yeux de Leia Artigas, comme l’explique ‘Summer 1993’ La mort est le moment du passage d’un état imaginaire (gazeux, imprécis, instable) à un état réel (solide, inesthétique, turbulent). L’émotion de ce transit est doublée car le film parle aussi d’un roman autobiographique, alors en pourchassant son personnage, Kara Simon redécouvre son enfance et revient indirectement à l’enfance du film, l’enfance dans le film La caméra disparaît pour enregistrer la vie .
film sur l’opinion
Ainsi, chaque film sur l’enfance est un film sur les opinions. La rigueur du travail de Simon est admirable : d’abord le monde adulte, encore inaudible, fragmenté ou incompréhensible, prend forme et restitue l’image aux yeux de Frida (Lea Artigas), qui tarde à reconstruire lentement sa nouvelle réalité, ses parents sont des oncles , sa cousine est sa sœur, et la ville est la campagne. La caméra ne la quitte pas, bien qu’elle ne soit pas attirée par son innocence. Cela dit, il n’est jamais complaisant avec Frida, et peu importe à quel point il nous fait connaître ses secrets, ses jalousies et ses mesquineries, font tous partie d’un processus de deuil insupportable.
la mort et la lumière
La sensibilité de Simon et son extraordinaire collaboration avec les acteurs (quel délice aurait été l’interprétation d’Abbas Kiarostami de Laia Artigas et Paula Robles), un film sur la conscience de la mort si important, si lumineux, qui est louable. Éviter les moues de « films avec des enfants », se baigner dans des guimauves sentimentales et serrer des larmes avec le regard innocent supposé d’un enfant, n’est pas facile. Si « Summer 1993 » est si émouvant, c’est parce que ses images ne transforment pas la sobriété silencieuse, parfois dérangeante, de Frida en levier émotionnel. En fin de compte, ce qui reste est une histoire aussi importante qu’une personne apprenant à comprendre ses propres sentiments.
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