enterrer
direction: Rodrigue Cortez
distribuer: Ryan Reynolds, Ivana Minor, Stephen Toborowski, Samantha Mathis, Diane Farr, Rob Peterson
Titre en VO : enterrer
Pays de citoyenneté: Espagne, Amérique an: 2010 Date de sortie: 01-10-2010 point final: 94 le sexe: film d’horreur Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Chris Spalin la photographie: Edouard Grau la musique: Victor Reyes
sommaire: « Buried » raconte l’histoire d’un entrepreneur civil kidnappé en Irak qui se réveille dans un cercueil enterré dans le désert. Un téléphone portable, une bougie et un couteau étaient les seuls outils qu’il pouvait sortir de ce bourbier.
la revue
Meilleur : Restez fidèle à sa prémisse.
Le pire : votre offre peut sembler dissuasive.
Parmi les nombreuses réalisations qu’un cinéaste peut réaliser, une est particulièrement rare : le pouvoir de créer un mythe absolument contemporain, une métaphore éloquente capable de percer le cœur du présent, de proposer des lectures possibles du présent. Laurent Cantet l’a fait emploi du temps (2001) et l’Espagnol Rodrigo Cortés y sont parvenus à deux reprises : dans son court métrage 15 jours (2000) – Un mirage de résistance émerge dans les fissures de l’univers Teletienda – à ses débuts, le très sous-estimé joueur (2007), un cauchemar paranoïaque sur une dystopie budgétaire basée sur des fantasmes monétaires, qui s’est également révélée d’une prévoyance inquiétante. enterrer, la première tentative de percer sur le marché international avec une tournée, était moins un changement d’inscriptions qu’un ajustement du genre en termes de stratégie et d’obsession personnelle claire. Jusqu’à présent, les films de Cortez étaient dominés par l’idée d’être emprisonné, fût-ce de manière perverse : dans un roman rusé, ou dans les cercles concentriques d’un esprit obsédé, en chute libre jusqu’au zéro absolu.
Défi Hitchcockien
Ici, l’enfermement est littéral : Cortez se lance le défi de confiner son protagoniste – et, soit dit en passant, l’ensemble du public – à l’extrême, à l’exception de son bon usage de la forme et de son engagement strict envers la loi, pas d’autre suspense, dans bref, le pouls hitchcockien a son précédent exemplaire—vagabond (Alfred Hitchcock, 1944), bien que surtout dans Kill Bill : Tome 2 (Quentin Tarantino, 2004) – Mais le cinéaste en assume les conséquences ultimes, et personne ne peut se plaindre de son maniement légal des pièges lorsqu’il s’agit de l’espace.
Puissance de Reynolds
Le réalisateur a transformé ce one-man show qui a dissipé tout préjugé contre les hauteurs d’acteur de Ryan Reynolds en un film presque chœur : Dans la récitation de cette épopée étonnamment claustrophobe, la voix de l’interlocuteur se veut parfaite Exprimant des personnages, impuissance ou corporate et/ou institutionnel cruauté emprisonnée dans leur propre enfer. Et, petit à petit, Cortez traduit son intrigante anomalie – une sorte d’intrusion de l’activisme incorruptible dans le monde du pluralisme – en un discours puissant sur un nouvel ordre dans lequel seuls les individus peuvent choisir d’être victimes, marchandises ou dommages collatéraux…
Ce contenu a été importé de YouTube. Vous pouvez trouver le même contenu dans d’autres formats sur leur site Web, ou vous pouvez trouver plus d’informations.
Ce contenu est créé et maintenu par des tiers et importé dans cette page pour aider les utilisateurs à fournir leurs adresses e-mail.Vous pouvez trouver plus d’informations à ce sujet et sur du contenu similaire sur piano.io