Eisenstein était gay
Extrait de « Eisenstein de Guanajuato » de Peter Greenaway
« Eisenstein à Guanajuato »
Réalisateur : Peter Greenaway. Avec Elmer Bäck, Luis Alberti et Rasmus Slatis.
De quoi s’agit-il? Le 21 octobre 1931, Eisenstein débarque à Guanajuato pour tourner « ¡¡¡ Qué viva Mexique! ». Il y passera dix jours qui changeront sa vie, commençant par une exposition à une culture si différente de la Russie stalinienne, et se terminant par la découverte de son homosexualité.
Comment ça se passe ? Greenaway appartient au groupe des écrivains des années 90 qui faisaient fureur dans les années 90 et enlisés dans l’exclusion la plus absolue du XXIe siècle. Il creuse sa propre tombe, déclare en grande pompe que le film est mort, il en fait un hypertexte indigeste, son divin sauveur. Plus intelligent que Hunger, il utilise sa lignée d’artiste multimédia pour rester actif. Son dernier film, bien accueilli par la presse, a partiellement restitué certains des bons côtés de son film : Shameless Iconoclasm – il a le nez qui a sorti Eisenstein du placard, y compris la sodomie – la symétrie de la composition, le style appartement, un sens de l’humour filtré par l’élitisme intellectuel… Le film démystifie Eisenstein – qui dépeint presque Eisenstein comme une ressemblance avec Harpo Marx – précisément à cause du traitement que Greenaway lui fait de son travail, et l’admire presque autant que lui-même.
« Aférim ! »
Réalisateur : Radu Jude. Avec Teodor Corban, Mihai Comanoiu et Cuzin Toma.
De quoi s’agit-il? Europe de l’Est, 1835. La gendarmerie Constantine et son fils partent à la recherche d’un esclave gitan qui a trahi son maître, couché avec sa femme et fui son domaine. En chemin, ils rencontrent une variété de personnages et vivent les aventures classiques d’un « road movie » à cheval.
Comment ça se passe ? Un mélange de western anti-épique et de fiction de clochard (avec Don Quichotte et Sancho Panza comme principales références), avec des touches de « Manifeste trouvé à Saragosse » mais pas de bonus fantastique, « Aferim » Réinventer le concept donné par le nouveau film roumain est unique dans les festivals du monde entier. Radu Jude n’écarte pas la fable politique, il l’amplifie avec un sain sens de l’humour, analysant l’image que nous, Européens, avons de nous-mêmes et le préjugé qui nous guide vers nos voisins (mythique) à travers une fable post-féodale. des prêtres, qui définit chaque nation (curieux : sauf les Espagnols) et les minorités avec un subalterne ingénieux. Sa structure d’intrigue atténue la densité du contenu littéraire : tout le monde parle sans arrêt (souvent à haute voix). Et c’est agréable à voir, car il y a un sentiment d’intimité peu commun dans les personnages de ce festival berlinois lugubre et lugubre.
« Autant en emporte le vent » (Yibu Zhiyao)
Réalisateur : Jiang Wen. Jiang Wen, Ge You, Zhou Yun.
De quoi s’agit-il? Shanghai, années 1920, terre sans lois. Organiser des compétitions « d’escorte » à travers le monde est une couverture pour blanchir de l’argent. La maîtresse d’un organisateur gagne, Ma, un noble en déclin. Tout allait bien jusqu’au jour où ma mère s’est réveillée dans son lit et a trouvé le corps de sa petite amie…
Comment ça se passe ? C’est parfait pour la session vulgaire de la section Focus Asia du prochain Sitges Festival. Cela nous amène à penser que sa présence dans le jeu était due à une erreur informatique. Tout commence par des parodies de « The Godfather » et « Horror Movies », puis quelques numéros musicaux, pleins d’anachronismes et quelques hommages maladroits à Busby Berkeley. L’incapacité à raconter une histoire sans bégayer ou faire des blagues ennuyeuses domine le plan. Le chroniqueur, essayant désespérément de déchiffrer ce qui s’est passé dans les trente premières minutes, a été submergé par tant d’absurdités.
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