Critique de ‘L’Illusion Perdue’ : Xavier Giannoli aiguise la prophétie de Balzac dans une œuvre magnifique
Alessandra Benedetti – CorbisGetty Images
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Il apparaît dans « Lost Fantasy » – une adaptation du roman du même nom d’Honoré de Balzac réalisé par le Français Xavier Giannoli – qui raconte l’histoire initiatique romantique d’un jeune poète en herbe, Lucien (Benjamin Voisin).Noble (Cécile De France), devenue Une satire féroce de la corruption dans tous les recoins de la vie sociale aux mains de l’argent tout-puissant. Le processus d’atteinte à la dignité du protagoniste commence lorsque de jeunes écrivains entrent dans la masse salariale d’un journal qui vendait ses rubriques d’opinion et ses revues d’art au plus offrant à Paris dans la première moitié du XIXe siècle. « Ici, on peut tout acheter. C’est le progrès ! », clame effrontément le jeune rédacteur en chef du journal (Vincent Lacoste). Pour sa part, Giannoli – qui a fait preuve d’un dynamisme visuel sans précédent dans ses travaux précédents – a transformé l’ascension décisive de Julian vers les sommets de l’édition en un spectacle de cirque grotesque. Un troupeau de canards rassemblés autour du bureau du journal— Fausses nouvelles Les journaux publient des articles appelés « canards », en français pour canard, et les rédacteurs en chef se promènent avec un singe sur une épaule.Il y a plus de fêtes là-bas que le New York Daily Inquirer de « Citizen Kane », cependant Le niveau de grotesque amène The Lost Illusion à un endroit plus proche du délire et du cynisme du Loup de Wall Street.
La référence à Martin Scorsese est particulièrement utile pour décrire les mérites du film de Giannoli, qui semble faire un clin d’œil à « l’âge de l’innocence », tant dans son approche précieuse du Paris aristocratique que dans sa référence au baroque. narratif où des voix off omniprésentes et interventionnistes maintiennent le film en mouvement constant. Bien que Giannoli ait choisi de couper la troisième partie du roman de Balzac du film, le film reste fidèle à la dimension chorale de l’original.Question d’échelle, faisant de ce grand ouvrage une toute nouvelle vitrine système stellaire Générations françaises : aux côtés de Voicin, Lacoste et De France, L’illusion perdue a un casting inspiré par l’ennemi juré du protagoniste Xavier Dolan ; Jeanne Baribar, dans le rôle de la marquise de Machiavel ; et un fidèle Gérard Depardieu, qui joue un éditeur qui refuse de lire et écrire, joue son rôle le plus sobre et le plus poignant depuis des années.
Naviguant à travers des séquences perpétuellement suivies de scènes privilégiées et banales, « The Lost Illusion » est impressionnante, la nature prophétique des réflexions de Balzac, que Giannoli met gracieusement dans l’image. Non seulement la marchandisation de l’information et la propagande jaune sont disséquées sous une lentille hyperbolique, mais les fléchettes sont également utilisées contre la corruption politique, contre la tyrannie de la mode et des tendances qui détruisent les normes personnelles, et même contre ce phénomène. Spéculation immobilière. Cocktail contemporain du Fléau ‘The Lost Illusion’ Disséqués de manière impitoyable et hilarante, usant de la cruauté que mérite la réalité, nous sommes condamnés à l’abîme de l’irrationalité.
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