apparence
Films Curiosa / Films Imaginarium
direction: Xavier Jaoli
distribuer: Vincent Linden, Galatia Belluggi, Patrick Dasumso, Anatole Taubman, Aurore Brautin, Geoffrey Delataye, A Kesel Simon, Sandrina Ferraro
Titre en VO : fantôme
Pays de citoyenneté: La France an: 2017 Date de sortie: 21/09/2018 point final: 140 le sexe: drame Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Xavier Jaoli la photographie: Éric Gautier
sommaire: Jacques, journaliste pour un journal français, reçoit un jour un mystérieux appel téléphonique du Vatican. Dans une petite ville du sud-est de la France, une jeune fille de 18 ans affirme avoir vu une apparition de la Vierge Marie. Les rumeurs se sont rapidement répandues selon lesquelles l’ampleur du phénomène était si grande que des milliers de pèlerins ont afflué vers le soi-disant pays des fantômes. Jacques, qui n’a rien à voir avec ce monde, accepte de faire partie d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur l’incident.
Mieux encore : la charmante fragilité de Galatéa Bellugi et Vincent Lindon.
Le pire : ça ressemble à un thriller.
Dans les films du cinéaste français Xavier Giannoli, il y a une certaine préférence pour les thèmes suggestifs. Apparition traite de la spiritualité et du dilemme moral de l’homme face à la croyance. La dimension religieuse et le scepticisme en tant que méthode renvoient presque involontairement à la déchirure nihiliste de Bergman dans Le Septième Sceau, et au paradigme du transcendantalisme européen de Carl Theodor Dreyer : « Ordet ». Conscient de cette tradition existentielle, le réalisateur fait face à des problèmes issus d’un contexte contemporain : Jacques, correspondant de guerre, reçoit un appel du Vatican pour résoudre l’affaire du fantôme de Marianne.
Malgré l’attrait des thrillers religieux, le nouveau Giannoli n’est pas à la hauteur des œuvres précédentes. Pour couronner le tout, si l’on se souvient de son excellent « Mrs. Margaret » (2015), où il a acquis une fraîcheur et une fluidité qui lui résistent désormais. Basé sur un développement narratif classique, The Appearance est idiot dans le dernier paragraphe, choisissant une ambiguïté apaisante pour briser le suspense. Pourtant la psychologie des personnages et la dichotomie entre réalité et mysticisme constituent un lyrisme indéniable.
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