crucifixion
direction: Mel Gibson
distribuer: James Caviezel, Monica Bellucci, Claudia Gerrini, Maya Morgenstern, Christopher Naumov Shopov, Mattia Sbragia, Luca Lionello
Titre en VO : La passion du Christ
Pays de citoyenneté: utiliser an: année 2004 date de sortie: 02-04-2004 période: 126 le sexe: drame Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Mel Gibson, Benoît Fitzgerald la photographie: Caleb Deschanel musique: John Debney
résumé: Mel Gibson est l’une des stars les mieux payées d’Hollywood (dans la ligue des 25 à 20 millions d’euros) et a été élu à plusieurs reprises la chose la plus sexy à l’écran, capable de transformer sa présence en or. Mais ensuite… est venue la Passion du Christ, son interprétation des 12 dernières heures de la vie de Jésus basée sur l’Évangile des catholiques traditionalistes, une œuvre de foi qu’il a utilisée pour ses écrits, ses conseils et son financement. Empocher son budget de 30 millions de dollars (24 millions d’euros). L’œuvre a été critiquée parmi ses partisans pour antisémitisme et coups à la poitrine. Martyr ou bourreau ? Auteur ou fan ? Gibson préfère que son travail parle de lui-même, ne sélectionnant qu’un petit groupe de journalistes à confesser en face-à-face et auxquels notre magazine a accès.Certaines de ses déclarations, nous les alignons sur des bribes d’histoire divine… Publié le 2 avril 2004
critiquer
Croyez-le ou non, ce critique a une bonne foi dans le film, qui est probablement l’équivalent de ce film, l’horrible Christ (peau bronzée, cheveux humains) qui accable tous les visiteurs de la cathédrale de Burgos, de vrais ongles). Mel Gibson a fait face à un défi qu’il ne pouvait pas relever : décrire (et communiquer aux téléspectateurs) un voyage spirituel en utilisant uniquement le corps. En bref : Secouant l’âme en saignant, se levant dans la douleur, un petit marquis de Sade, un petit Lars von Trier qui a brisé les flots. Le principal problème de La Passion du Christ n’est pas qu’il mêle formellement les styles des films d’horreur et religieux dans le temps : en un sens, tous les films religieux sont des films d’horreur (ou de purs films fantastiques). Il n’utilise pas non plus de lignes audacieuses pour décrire les archétypes qui ont conduit Gibson à être accusé d’être antisémite : le film établit un nouveau paradigme du cinéma religieux qui ne peut s’exprimer que par des voix en colère (Une autre chose est que le fondamentalisme n’est pas notre tasse de thé). Ni son caractère définitif et sa spectaculaire mise en scène de la souffrance : le vrai problème de la Passion, c’est qu’au-delà de tout cela, il est difficile de trouver une trace de spiritualité. Autrement dit : La Passion du Christ ne prouve pas que Mel Gibson avait une âme. Il ne reste plus qu’un spectacle à la fois pompeux et rageant, où l’œuvre oisive est comme le souffle d’une histoire d’agonie perpétuelle, ne faisant voler que les visages de Maia Morgenstern et Monica Bellucci en dialogue tacite avec la souffrance des victimes : de En ce sens, la scène où la Vierge Marie pressent son fils emprisonné sous terre est extraordinaire. Pourtant, le film de Mel Gibson entrera dans l’histoire : les films de la guerre froide sont désormais oubliés, et l’on peut accueillir les premiers films occidentaux de l’ère du djihad. Pour les croyants du fondamentalisme spectaculaire. Le meilleur : la douleur éloquente des personnages féminins. Pire : grammaire visuelle exagérée.
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