Billy Wilder Débutant
OMS: Au moment où Fernando Trueba lui a dédié son Oscar en 1994, Billy Wilder était déjà considéré comme l’un des meilleurs réalisateurs de tous les temps. Ses contributions aux comédies romantiques classiques sont particulièrement notables, avec des totems authentiques comme « Appartement », « La jupe et le fou » ou « Sabrina », mais ce n’est pas le seul genre qu’il travaille. Wilder, d’origine autrichienne et juive, a dû fuir Berlin (il avait déjà commencé à travailler dans l’industrie en 1933), et après s’être installé à Hollywood et avoir travaillé comme scénariste, il a réalisé son premier film en 1942 : The Major and Slightly’. Il a arrêté de faire des films dans les années 1980, lorsque New Hollywood était en plein essor et que Wilder ne se sentait pas faire partie du récit moderne. Il est mort en 2002 à l’âge de 95 ans sans perdre son sens de l’humour même sur sa pierre tombale : »Je suis un écrivain mais personne n’est parfait« .
un signe d’identité: Ce qui est peut-être le plus frappant chez Wilder, c’est sa capacité à construire des intrigues apparemment simples qui cachent en fait des réflexions profondes sur la vie, les relations et la société. Ses films traitent souvent de sujets controversés dont Hollywood n’est pas entièrement satisfait. Mais ils ne pouvaient rien faire : leurs films étaient légitimés par leur large succès public et leur popularité. De l’infidélité dans « Appartement » ou « La tentation à l’étage », au meurtre dans « La mort », la guerre froide dans « Un, dos, tres » ou la prostitution dans « Irma, la dulce », on voit que cela ne passera pas inaperçu problèmes difficiles. Compte tenu de cela, le journaliste Stephen Farber du New York Times le définit comme un cynique, dans le meilleur sens du terme. « Il n’a jamais succombé à la sentimentalité ou à la prudencePourtant, Farber écrit à quel point la vision de Wilder est complexe.
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philosophie: La meilleure façon de comprendre la philosophie de Billy Wilder est de se référer aux propres conseils du réalisateur pour être un bon cinéaste, comme la nécessité d’attirer le public et de l’engager parce que son attention est capricieuse. Il a également insisté pour savoir où allait l’histoire, laissant toujours la place au public pour comprendre. Comme nous l’avons vu, ses maximes sont pertinentes pour le public et ne sous-estiment jamais son intelligence. « Plus vous cachez subtilement et élégamment les points clés de l’intrigue, meilleur vous serez en tant qu’écrivain », déclare-t-il, suggérant que, pour lui, c’est le scénario qui compte.
en disant: J’ai dix commandements.Les neuf premiers sont dont il ne faut pas se lasser (« J’ai dix commandements. Les neuf premiers sont que vous ne vous ennuierez pas »).
Un mot que tu peux dire devant tes fans: « Des cinéastes classiques comme Billy Wilder nous ont appris les subtilités du discours social le plus cynique et le plus poignant sans une tonne de bouffonneries formelles. »
Un mot à ne pas dire devant les fans: « Les films classiques sont passés de mode… ».
scène inoubliable: La fin du Ragnarok. Norma Desmond (Gloria Swanson) descend les escaliers gracieusement et délibérément, avec l’arrogance d’une star de cinéma. Autrefois, mais ce n’est plus qu’une vieille gloire folle dans son manoir, commettant un crime impardonnable qui a attiré l’attention de tout le monde. Mais elle pense qu’ils viendront la remettre sur le piédestal dont elle a été chassée : le panthéon hollywoodien l’a abandonnée quand le son a pris le pas sur le cinéma muet. « Monsieur de Miller, je suis prêt quand vous voulez« , est la dernière phrase de la scène, et la dernière phrase du film.
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6 films qui vous permettent de mieux le connaître
– Fléau (1944). Barbara Stanwyck être considéré comme femme fatale Ce ne pars pas Un classique dans ce film sur la tromperie, l’infidélité et le crime. Dans celui-ci, un agent d’assurance téméraire frappe à la porte d’une belle femme mariée et entame une relation avec elle, son amant, à la manière de Lady Macbeth, en lui murmurant à l’oreille le mal qu’elle doit commettre. Dans ce cas, tuez son mari pour récolter une grosse somme d’argent. Un chef-d’œuvre du genre, et peut-être l’un des meilleurs films de Wilder.
– Ragnarok des dieux (1950). Quand on atteint un certain âge à Hollywood, et qu’on est une femme, la porte se ferme aussi vite qu’elle s’ouvre quand on est jeune. C’est ce qui est arrivé à la grande Norma Desmond (Swanson), exacerbée par le fait qu’elle sortait d’un film muet et qu’elle devait s’adapter au son. Wilder dépeint un changement de paradigme dans une atmosphère de folie et de déclin où Desmond est toujours grand et le film est plus petit.
– La tentation d’en vivre (1955). Wilder a créé une comédie hilarante sur l’hystérie masculine. Plus précisément, à propos du moment où ils se sont mariés pendant 7 ans, ce qui les a laissés confus et méfiants (c’est à cela que son titre original, « The 7-Year Itch » faisait référence).Cela se traduit par un homme aux faiblesses évidentes, des cigarettes aux femmes, qui se retrouve à vivre à côté Marilyn MonroeLa plupart des scènes sont composées de son imagination, révélant l’imaginaire masculin commun de la peur, des insécurités et de la séduction.
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– Témoin à charge (1957).Étonnante Charles Lawton – l’un des acteurs préférés de Wilder – incarne une avocate qui défendra un jeune homme accusé du meurtre d’une vieille femme pour conserver sa fortune. Le réalisateur joue avec l’ambiguïté, assez inhabituelle à l’époque, et y associe son irrésistible sens de l’humour.roman adapté Christy Agathequi a remporté les Oscars et est considérée comme l’une des comédies les plus drôles du cinéma.
– Jupes et folie (1959). Qui ne se souvient pas de Marilyn Monroe chantant sous le regard glamour du travesti Tony Curtis ? C’est l’une des comédies classiques les plus populaires et les plus aimées, et ce n’est pas étonnant : elle a de la romance, de la musique, de l’intrigue et l’une des lignes de fin les plus célèbres du film : « personne n’est parfait!Cette touche finale n’est que la conséquence naturelle d’une comédie sans âge aussi drôle et ironique qu’au premier jour.
– Appartement (1960). Il est difficile de déterminer quel film représente le mieux le génie de Billy Wilder, mais ce sera la référence pour beaucoup. Plus que jamais, il montre comment les cinéastes peuvent calibrer la sentimentalité et le cynisme dans le cadre d’un portrait clair de la société moderne.Cependant, cette histoire parle d’un Jack citrons follement amoureux Shirley Mac Lean, qui est l’amant d’un patron qui le fait chanter pour qu’il termine son infidélité dans son appartement. Le protagoniste cède à maintes reprises, mais avec McClain, il trouvera quelque chose pour soutenir et restaurer sa dignité. Un couple absolument merveilleux qui se retrouvera dans ‘Irma, la dulce’ (1963).
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Remarques sur la mise à niveau
– Un, deux, trois (1961). S’il y avait un adjectif qui pourrait définir ce film, ce serait « luttant » (de la meilleure façon). Sa description de la guerre froide, de la lutte entre le capitalisme et le communisme, et de la trêve temporaire due aux célébrations de mariage, semble être une course contre la montre, James Cagney Être en état de grâce n’est pas assez « amusant ».
-Fédora (1978). Après avoir pris la relève de Ragnarok, Wilder est revenu pour parler dans son avant-dernier film de la célébrité, du cinéma et du déclin de l’industrie.Dedans, un crépuscule Guillaume Holden Va essayer de se rappeler comment il était l’un des responsables de la mort de la célèbre actrice Fedora, qui a finalement été renversée par un train à Paris.
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Mireia Mullor Les films et séries qu’elle a écrits dépassent ses capacités, surtout s’ils lui permettent de parler sur grand écran d’histoires oubliées, affirment les féministes, les films de Studio Ghibli et d’Agnès Varda.
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