L’astuce de Manco
direction: Santiago A. Zanu
distribuer: Juan Manuel Montilla « El Langui », Ovono Candela, Javier Iglesias, Elio Toffana, Mala Rodríguez
Titre en VO : L’astuce de Manco
Pays de citoyenneté: Espagne an: Année 2008 Date de sortie: 16-01-2009 point final: 87 le sexe: drame Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Ivan Morales, Santiago A. Zanu la photographie: Albert Pascal la musique: Laine Frank Zanu
sommaire: Bien que peu de choses les unissent, Cuajo (Juan Manuel Montilla rangi) et Adolf (Ovono Candela) étaient des amis proches. L’un souffre de paralysie cérébrale, ce qui l’empêche de bouger facilement. Un autre essaie de surmonter sa toxicomanie. Malgré les obstacles de la vie, tous deux veulent passer à autre chose. Construire un studio d’enregistrement serait sa façon de les surmonter.
la revue
Le plus : la rigueur de Zannou dans la construction de l’histoire.
Le pire : une certaine saillance dans la représentation des personnages.
Formé au Centre catalan d’études cinématographiques, Santiago Zannou a créé de nombreux courts métrages et clips musicaux, il s’est lancé dans le long métrage, mêlant ses deux principales préoccupations – la musique et le cinéma, sans oublier qu’aujourd’hui, Villes, les raps expliquent le métissage de nos villes et la pauvreté frôle mieux que les essais de sociologie. C’est de ce carrefour qu’est né ce film, une histoire difficile qui ne fait aucune concession au spectateur ; un film sérieux et méthodique dont les décors témoignent du métier incontesté de son créateur, mais aussi de son étonnante maturité : rien n’est superflu, tout est où il devrait être, et les acteurs racontent un naturalisme sobre parce que s’ils racontent leur propre vie… que demander de plus.
Il y a aussi une promesse de raconter sans sensationnalisme que les fragments de vie sont réduits en poussière par une réalité brutale, mais sans façonner leurs personnages, devant laquelle se dresse l’impressionnant Juan Montilla Longi, c’est le portrait intemporel d’un perdant désespéré. C’est-à-dire sans tomber dans le paternalisme petit-bourgeois bien intentionné mais terrible. Et gardez le nom de son créateur : il nous apportera une grande joie à l’avenir.
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