« The Hunt », Woo revient de la porte d’entrée (Netflix)
John Travolta et Nicolas Cage à Hollywood ont frappé ‘Face To Face’.
Pourquoi nous aimons John Woo
Depuis plus de deux décennies, Woo est devenu le seul roi incontesté de l’action. Son mandat a duré les années 1980 et 1990, commençant à Hong Kong et se terminant à Hollywood, où il a produit au moins deux chefs-d’œuvre, Face to Face (1997), dans lequel John Travolta et Nicholas Cage et The White Man (1993) avec Jean-Claude Van Damme.
Il inventa ce qu’on appela l’Heroic Blooshed, dont l’action devint elle-même de la pure pyrotechnie, mêlant des éléments polaires occidentaux et français à toutes les traditions des polars hongkongais, avec quelques chorégraphies. L’effet visuel est un pur délire malabar. Woo aime jouer avec la dynamique de l’image, accélérant et ralentissant l’action, transformant la fusillade en une danse de balles et de poudre à canon semblable à une performance de cirque.
Les caractéristiques de l’archétype du héros de Chow Yun-Fat sont décrites à travers son visage. Il se déplace gracieusement avec les valeurs, l’honneur et la dignité. A tous ses cocktails, il ajoute ses éléments favoris : les explosions et les colombes. A Better Tomorrow (1986) est son premier blockbuster, et il perfectionne progressivement son style, comme en témoigne l’exquis Killer (1989), sa version du Silent People de Jean-Pierre rend hommage à Melville, qui culmine dans son processus de recherche de style dans le scandaleux « Hard Cook » (1992).
« Crossroads » n’apparaissait pas sur notre écran.
Où est John Woo ?
Après le thriller futuriste Salary (2003) basé sur l’histoire de Philip K. Dick, il se réfugie en Chine, où il tourne un film luxueux intitulé Chibi (2009).Le diptyque historique du monument épique et a tellement plu Le film est divisé en deux parties, il reprend « La Traversée », son « Titanic », mais ce dernier n’est même pas sur nos écrans malgré la vedette Zhang Ziyi supérieure. C’est là que nous avons perdu sa trace.
En revenant de la porte d’entrée : ‘Manhunt’
Le voici de retour dans le présent avec un nouveau film Netflix dans lequel il retrouve toute son essence, presque un hommage à lui-même. Woo revient à ce qu’il fait de mieux avec un complot criminel dans lequel le méchant est une société pharmaceutique sans scrupules prête à tout pour expérimenter sur les humains et les transformer en armes mortelles.
Basé sur le roman de l’écrivain policier et suspense Kimitsu Nishimura, qui a été adapté en film par Junya Sato dans les années 70, le film met en vedette l’acteur légendaire Ken Takakura, mieux connu sous le nom de japonais Clint Eastwood, qui est également l’un des acteurs les plus populaires. Visages de type noir japonais.
Ici, les témoins de Katakura sont arrêtés par l’anti-héros potentiel Zhang Hanyu (« La Grande Muraille »), qui doit se disculper après avoir été accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis. Comme pour tous les films de John Woo, l’intégrité de son protagoniste est incontestable. Sur ses traces, le détective Yamamura (Majiro Fukuyama, un habitué des films Brindille) aidera le protagoniste à découvrir tout un réseau de corruption qui atteint son plus haut niveau et mène à la mégalomanie du président d’une société pharmaceutique. Joué par la star internationale Jun Kunimura (un acteur préféré des patrons de Kill Bill, Tanaka et Takashi Miike).
100% Jon Woo
Au générique d’ouverture, on se rend déjà compte que Woo va fort : un montage schizophrène de plans aériens déjantés, d’angles de caméra impossibles, de scènes folles, de performances caricaturales et de rythmes disco ringards. Dans l’ensemble, les bons et les mauvais réalisateurs sont en un clin d’œil.
S’en suit un complot d’action qui ne faiblit à aucun moment, et qui s’exprime à travers une étonnante succession de scènes : poursuites sur des bateaux sur l’eau, batailles de pigeonniers (ah oui !), étuis de geisha, parades folkloriques, fusillades, motards fous et beaucoup de violence folle.
Tout cela est enrichi de ses moments profonds classiques qui remplacent n’importe qui par des phrases comme « s’il y a quelque chose que vous devez faire, faites-le toujours, ne regardez jamais en arrière » et dignes des meilleurs (et des pires) moments d’intensité dramatique dans feuilletons où ils défient la crédulité du public.
Mais c’est ainsi que Woo a été et continuera d’être, excessif, arbitraire et ludique, tout en étant l’un des plus grands maîtres du cinéma d’action contemporain. C’est la planification de certaines scènes du film qui est à la portée de très peu, c’est pourquoi The Manhunt représente un retour important et nécessaire.
Ce contenu a été importé de YouTube. Vous pouvez trouver le même contenu dans d’autres formats sur leur site Web, ou vous pouvez trouver plus d’informations.
Ce contenu est créé et maintenu par des tiers et importé dans cette page pour aider les utilisateurs à fournir leurs adresses e-mail.Vous pouvez trouver plus d’informations à ce sujet et sur du contenu similaire sur piano.io