Comme je suis belle !
direction: Mark Silverstein, Abby Cohen
distribuer: Amy Schumer, Michelle Williams, Emily Ratajkowski, Lauren Hutton, Naomi Campbell
Titre en VO : je pense que c’est beau
Pays de citoyenneté: utiliser an: 2018 Date de sortie: 15/06/2018 point final: 110 le sexe: la comédie Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Abby Cohen Mark Silverstein la photographie: Salle de bal Florian la musique: Michel Andrews
sommaire: Renee (Amy Schumer) est insatisfaite de son travail et de son corps. Un jour, après s’être cogné la tête dans le gymnase, elle a pensé qu’elle était la femme la plus attirante du monde.
la revue
Le meilleur : Une Michelle Williams hilarante (de manière inattendue) a même fini par voler une partie de la performance au leader.
Le pire de tout : cela réduit la personnalité féroce de Schumer, la transformant en quelque chose de « domestiqué » plus facile à digérer.
Bien qu’il ne s’agisse que de son troisième film en tant que protagoniste, le moment est venu d’affirmer cette « marque Amy Schumer » qui a transcendé la reconnaissance, née au pied de la scène avec un micro à la main, et inspirée par son spectacle inégalé « Sketches » , cache en fait quelques produits différents selon le support et le format que nous rencontrons. Bien qu’on croise toujours les mêmes humoristes rauques, endiablés et admirablement efficaces, traitant même de problématiques similaires voire identiques (la « vraie » femme se heurte à son anatomie et à ses aspirations professionnelles et affectives, accepte à contrecœur le passage du temps et la sophistication de sophistication, l’insatisfaction perpétuelle ressemblant à la gueule de bois qui transforme le bonheur en objet de consommation…) La vérité est que le discours sous-jacent « à l’intérieur d’Amy Schumer », sans parler de son « stand Get up » « Routine », n’a pas grand-chose à voir avec ses tentatives cinématographiques. Ceci est particulièrement apprécié dans le cas de « Comme je suis belle! », La comédie est aussi soumise que le classique, échangeant une grande partie de ses gains qui font la une des journaux au moment de vérité contre suffisamment de rires pour satisfaire la plupart des départements qui accepteraient difficilement un Schumer plein d’octane à leur table.Et, si sur scène ou sur l’écran domestique, elle use de son tonnerre humoristique sur les sujets précités pour s’approcher de très près d’une véritable épuration psychologique et génitale, résultat de catharsis personnelle, oui, mais aussi générationnelle et « genre ». sa présence (déjà considérable en tant que star) au cours de sa carrière cinématographique relève, pour l’instant, davantage d’une fausse appellation d’origine, obtenue grâce à un chéquier, et avec un placebo quasi social.Si possible, que dans « Suddenly You » (Judd Apatow , 2015) – son générique de film le plus « autorisé » pour le moment – ou « Uncontrolled » (Jonathan Levine, 2017), car on se dit, dans ce long métrage à venir, il se rapproche plus du travail réalisé par Abby Kohn et Marc Silverstein les écrivains du duo de vétérans formé, les experts en comédie entre Romance et Joker, et les nouveaux venus derrière la caméra. Indéniablement drôle, au rythme entraînant, le « gag » est capté à l’écran avec des carrés et des biseaux fixes, « Qué guapa soy ! » Il ne déçoit que parce qu’on s’attend à ce que le récit soit plus en phase avec la nature sauvage de son protagonisteplus proche dans l’esprit de ce qu’un comédien aussi courageux peut réaliser quand (en dehors du cinéma, bien sûr) maîtrise son image, son humour, son message au millimètre…
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