Faust 5.0
direction: Isidro Ortiz, Àlex Ollé, Carlos Padreza
distribuer: Miguel Angel Sora, Pep Molina, Christina Piaget, Eduardo Fernandez, Najwa Nimri, Juan Fernandez
Titre en VO : Faust 5.0
Pays de citoyenneté: Espagne an: 2001 période: 94 le sexe: film d’horreur Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Fernando Léon de Aranoa la photographie: roi pierre
résumé: Nous nous réunissons à Barcelone, n’importe quel jour de l’année indéfiniment. Fausto (Miguel Angel Sora), un célèbre médecin qui vit pour le travail, vient d’arriver en ville pour une série de conférences. Soudain, sa chance a tourné. Inexplicablement et purement par accident, il rencontre Dirty Santos (Edward Fernandez), un ancien patient. Mais Santos, un homme mystérieux, séduisant et imprévisible, n’est pas un patient ordinaire. Il y a huit ans, Fausto a soigné Santos, lui a diagnostiqué une maladie incurable et l’a averti qu’il n’avait plus que trois mois à vivre, mais il s’est trompé. A partir de ce moment, Santos devient l’ombre, le contrepoint de Fausto, et d’une manière inexplicable, l’entraîne dans le monde des rêves, lui offrant la possibilité de réaliser tous ses désirs. Un monde de douleur, de maladie et de désirs débridés entoure désormais Faust, oscillant entre la raison et la passion. Mais dans cette obscurité, il y a un peu de lumière. Il s’agit de Julia (Najwa Nimri) qui, après de nombreuses tentatives, réussira à illuminer la vie de ce personnage inoubliable.
critiquer
Lorsque Goethe a écrit Faust, il ne pensait pas prédire l’avenir de l’humanité. C’est-à-dire une personne absurde, la tragédie des gens contemporains. Nous continuons plus ou moins ainsi, devenant esclaves de notre misère, mais la romance est différente. La mort nous entoure maintenant comme un anneau de feu, elle n’est ni volontaire ni esthétique. Le Faust du 21ème siècle ne peut pas être le même que le Faust du 19ème siècle. Ollé et Padrissa et Isidro Ortiz, membres de La Fura dels Baus, le comprennent parfaitement, et leur Fausto est un médecin en phase terminale qui ne supporte pas les mécanismes internes de la vie qui ne peuvent être contrôlés. Fausto est un héros moderne et gentil, mais il n’a pas encore accepté son côté obscur, il n’est pas brillamment un diable mais un méchant, quelque part entre un danger et un menteur. Leur relation, qui passe de l’inquiétante à la complicité en quelques secondes de différence, est la partie la plus palpitante d’un film plein de frissons : une scène sobre, loin du chaos et de la fureur du style Ferrero ; le style de cinéastes comme Lynch ou Cronenberg est organique et froid, sensible et conceptuel, et tente de créer une atmosphère inquiétante sans charger d’encre (l’extérieur de cet hôpital est enveloppé de plastique, comme un cadavre ; la vieille femme dans le train). Les responsables semblent avoir opté pour une solution bâclée. Ils ont bien fait dans les préliminaires, mais ils ne sont pas allés au fond du problème, et Santos a fini par être le catalyseur, une excuse pour les méfaits de Fausto, l’amour du sexe oral et trouver le véritable amour. Un peu naïf pour un film prometteur. Les réalisateurs ont joué leurs cartes et n’ont pas vendu leur âme au diable. De nos jours, la maladie de l’insatisfaction ne semble pas inciter les nouveaux talents du celluloïd à s’arracher l’épine du cœur et à plonger dans le vide sans filet. >> Pour toutes les âmes qui sont prêtes à se vendre pour voir le meilleur du merveilleux film : une scène élégante et sobre, éclipsée par le talent de Fernandez. Le pire : des décisions bâclées.
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