Noé
direction: Darren Aronofsky
distribuer: Russell Crowe, Emma Watson, Logan Lerman, Jennifer Connelly, Anthony Hopkins, Ray Winston
Titre en VO : Noé
Pays de citoyenneté: utiliser an: 2014 date de sortie: 04-04-2014 le sexe: drame Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: John LoganDarren Aronofsky la photographie: Matthieu Libatik musique: Clint Mansell
résumé: Fatigué du péché et de l’humanité corrompue, Dieu avertit Noé (Russell Crowe) dans une vision qu’il déclenchera un déluge qui mettra fin à l’humanité. Leur mission sera de construire une arche géante et d’y charger toutes les espèces animales pour protéger la vie sur Terre.
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Cerise sur le gâteau : l’animation Fallen Angels et leur (re)vision de Genesis.
Le pire : un épilogue un peu étiré.
Contre, Noel Ceballos
Bienvenue dans le Biblical Bunker de Darren Aronofsky : une parabole fondamentaliste (et parfois carrément malsaine) sur l’extermination rationnelle d’un être humain qui a décidé de tourner le dos à Dieu et d’un homme qui reste inébranlable dans le cheminement spirituel de son fanatisme, même lorsqu’il demande à être transformé en ange infanticide de la mort.c’est possible Noé Devenant le blockbuster épique le plus scandaleux de l’année, il dépeint la vieillesse comme une sorte de Terre du Milieu extraterrestre et ses engins de style fou. C’est aussi la plus réactionnaire : elle considère le banal comme une dépravation extrême (qu’il faut éradiquer pour faire place à une renaissance divine), à la mesure du contenu idéologique de ce fantasme sombre et grandiose.Aronofsky a abandonné les débats théologiques et philosophiques pour s’aligner sur des interprétations moins controversées du texte, mais il pourrait être intéressant de voir jusqu’où remonte le temps PI (1999): Les deux films parlent de communiquer avec Dieu par l’abstraction, mais maintenant leurs protagonistes obsessionnels se plient aux exigences d’un faux courant spirituel.
Oui, Jordi Costa
Que ce soit à travers les mathématiques, la dépendance, l’amour éternel ou le martyre physique, la recherche de sens a imprégné le travail cinématographique d’Aronofsky jusqu’à ce qu’il réalise son premier film explicitement religieux. Plutôt que d’être rejetée comme un luxe anachronique, une œuvre doit être valorisée pour son statut de destin remarquable, malgré sa forme extravagante. Le cinéaste sert Noah comme s’il était le mythe fondateur d’une civilisation extraterrestre, déplaçant le caractère spectaculaire du vieux film biblique vers une variante de science-fiction.
Son Noé est à la fois un mythe lointain et notre contemporain : l’individu face à l’apocalypse, comme le tourmenté Curtis, réactualisation presque cavillienne de l’histoire du déluge, « Refuge » (2011), être frappé par la voix divine était aussi violent et illisible comme celui qui a secoué le Christ de Scorsese. Avec un sens du spectacle à la fois complexe et brut, cette synthèse de blockbusters sauvages et de dilemmes moraux obscurs est un puissant antidote à l’ordre rationnel qui domine l’industrie de la fiction, mais aussi une victime potentielle de l’instrumentalisation du fondamentalisme.
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