12 ans nuit
12 ans nuit
direction: Alvaro Brechner
distribuer: Antonio de la Torre, Chino Darín, Alfonso Tort, César Troncoso, Soledad Villamil, Sílvia Pérez Cruz, Mirella Pascual, Nidia Telles
Titre en VO : 12 ans nuit
Pays de citoyenneté: Uruguay an: 2018 Date de sortie: 23-11-2018 le sexe: drame Couleur ou noir et blanc: Couleur scénario: Alvaro Brechner la photographie: Carlos Catalan la musique: Federico Uside
sommaire: 1973. L’Uruguay est sous une dictature militaire. Une nuit d’automne, neuf prisonniers Tupamaro sont sortis de leurs cellules lors d’une opération militaire secrète. L’ordre était précis : « Si vous ne pouvez pas les tuer, rendez-les fous. » Les trois seront mis en quarantaine pendant 12 ans. Pendant plus d’une décennie, les prisonniers seront isolés dans des cellules exiguës, où ils passeront la plupart de leur temps en hijab, ligotés, silencieux, privés des besoins de base, avec peu de nourriture, et surveillés alors que leurs sens sont détruits au minimum. Parmi eux se trouvait Pepe Mujica, qui devint plus tard le président de l’Uruguay.
Meilleur : Acteur : Tous.
Le pire : une certaine atmosphère sainte peut lui être reprochée.
Face à un film aussi aventureux, passionnant et moralement précis que la troisième proposition de l’Uruguay, celui de Brechner, la mémoire du chroniqueur retrouve un univers carcéral similaire au passé, et la même intention de raconter une épopée de survie. Dans San Michele aveva un gallo (1972), les frères Taviani racontent les longues années de captivité de l’anarchiste italien du XIXe siècle et son combat pour ne pas devenir fou dans l’isolement, répétant comme un sort des chansons d’enfance.
Ici, l’histoire raconte que la dictature militaire de l’Uruguay (1973-1985) a mis trois des neuf otages de Tupamaro dans des conditions très dures pendant plus de 4 000 jours dans des conditions d’extrême précarité matérielle. Les deux films parlent de ce qu’il faut faire pour que le bourreau ne succombe pas à la volonté politique de la victime. Mais ils diffèrent sur un point fondamental : il y a là une intention de discours politique, que le réalisateur, né en 1976 et hors du contexte politique de l’époque, ignore ici. En plus d’être légaux, ses choix sont très astucieux, même s’ils l’obligent à se livrer à des exercices narratifs complexes et à en sortir.
Soutenu par la virtuosité du montage et la pulsation implacable du récit, une véritable lutte pour la survie se déroule sous nos yeux, chacun avec ses fantômes, ses peurs et ses incroyables résistances : l’humain est plus intéressant que le désaccord idéologique, ce qui arrivé avec la biographie de Nelson Mandela, l’événement a atteint une universalité incontestable. Vibrant et momentanément puissant, c’est l’un des films phares du dernier film latino-américain.
Ce contenu est créé et maintenu par des tiers et importé dans cette page pour aider les utilisateurs à fournir leurs adresses e-mail.Vous pouvez trouver plus d’informations à ce sujet et sur du contenu similaire sur piano.io